Les relocalisations dans Le Monde : un phénomène encore très marginal

Le Monde publie un article de Denis Cosnard consacré aux relocalisations ("« Made in France » : le bilan des relocalisations terni par le fiasco de Loiselet").  Les données fournies par Trendeo confirment la tonalité générale de l'article : les relocalisations restent un phénomène marginal. Les Assises du Produire en France ne sont pas pour autant inutiles. Mais la réalité des chiffres montre que l'attractivité du site France dépend de paramètres de longs termes : coût de l'énergie, salaires, formation...

Un extrait de l'article :

"De fait, la fuite des usines a commencé à se calmer. En 2009, au plus fort de la crise, plus de 12 000 emplois avaient été supprimés en France dans le cadre d’un transfert vers l’étranger, selon les pointages du cabinet Trendeo. Cela représentait plus de 6 % des postes rayés de la carte. Depuis, ce taux est redescendu autour de 2,5 % à 3 %, et seuls 1 350 emplois délocalisés ont été recensés par Trendeo au cours des huit premiers mois de l’année.

« Pour 15 emplois délocalisés, on ne compte en moyenne qu’un poste relocalisé » David Cousquer, gérant de Trendeo

Mais si elles délocalisent moins, les entreprises tricolores reviennent en France de façon encore très timorée. Depuis janvier 2009, moins de 2000 emplois ont été rapatriés, soit… 0,2 % des emplois créés recensés par Trendeo. « Pour 15 emplois délocalisés, on ne compte en moyenne qu’un poste relocalisé », constate son gérant, David Cousquer. Malgré les appels à l’action, le phénomène reste donc extrêmement marginal, et les exemples cités assez rares : Atol, Kindy, Éminence, Meccano…"

Trendeo relocalisations le monde sept 2015

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