Les grands projets industriels positifs pour l'environnement ?

Le foncier, une denrée rare, stratégique, dans le cadre d'une volonté de réindustrialisation.

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On pourrait instinctivement se méfier des "grands" projets, souvent perçus comme gourmands en surface. 💡Pourtant, ils pourraient être les moins consommateurs de terrain

En examinant près de 2000 projets (tous secteurs et pays confondus, entre 2016 et 2024), pour lesquels nous disposons à la fois de la surface de terrain et du montant investi, il ressort qu’à investissement égal, les grands projets occupent nettement moins de surface par million de dollars investi.

Le graphique ci-dessous ⤵️ illustre cette tendance générale décroissante : plus le montant investi dans un projet est élevé, moins celui-ci consomme de terrain à montant équivalent.

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Bien sûr, les typologies de projets varient selon les secteurs.

Par exemple, les projets aéronautiques, souvent très capitalistiques, se distinguent dans leur catégorie.

Cependant, la dispersion des données suggère qu’un grand projet peut nécessiter moins de surface que deux projets plus modestes réunis.

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Cette observation ouvre des perspectives intéressantes :

✔️Pour une réflexion écologique, qui pourrait intégrer que les grands projets ne sont pas intrinsèquement mauvais ;

✔️Pour les industriels désireux de trouver des surfaces suffisantes pour leurs grands projets ;

✔️Pour les promoteurs et aménageurs, publics ou privés, qui prendraient conscience de l'absence d'offre française dans le grand foncier, qui pénalise notre attractivité.

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⚡Toutes ces données sont issues de la base Trendeo monde, accessible par abonnement.

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